Sécheresse de la muqueuse buccale

La sécheresse buccale est un motif fréquent de consultation en odontostomatologie. Elle peut être découverte à l’examen clinique lors d’une consultation, pour tout autre motif, le patient pouvant l’ignorer. Elle est due au déficit qualitatif et quantitatif en salive. La fonction salivaire la plus importante est son activité antibactérienne qui limite la multiplication des micro-organismes et ralentit les mécanismes pathogènes. Elle facilite la mastication, la déglutition et l’élocution ; elle est essentielle au maintien d’un PH neutre dans la cavité buccale.

Signes cliniques

Le patient consulte pour une difficulté à parler, à mastiquer, à déglutir ; il éprouve le besoin d’humidifier la bouche ou de sucer des bonbons. Parfois certains patient tolèrent, ignorent leur hyposialie. A l’inverse, certains patients se plaignent de bouche sèche, alors que la quantité de salive est normale : ce sont des paresthésies psychogènes buccopharyngées.

Interrogatoire : Commun à tous les patients : âge, sexe et mode vie, profession, traitements médicamenteux.

Certaines pathologies ou états physiologiques affectent le centre salivaire : différentes émotions exacerbées (peur, stress, excitation), les névroses endogènes, la dépression, les tumeurs cérébrales.

D’autres atteignent les voies salivaires : les encéphalites, les tumeurs cérébrales, les accidents cérébraux neurovasculaires, les opérations neurochirurgicales.

D’autres touchent la fonction de la glande salivaire : le syndrome de Gougerot-Sjögren, une lithiase, une infection, une tumeur, une aplaisie, l’excision ou l’irridiation de la glande.

Certaines pathologies générales modifient la balance électrolytique : déshydratation prolongée (vomissements, diarrhée, sudation, hémorragie), différents types de diabète, insuffisance cardiaque, urémie, oedème, hypertension, troubles hormonaux, maladie de Parkinson, anémie, certaines affections virales (HIV), et certaines expositions professionnelles (plomb ou silice).

Le patient est interrogé sur le mode d’apparition du symptôme :

  • Un mode d’installation brusque est plutôt associé à une étiologie iatrogène
  • Une apparition progressive est plutôt associée à une maladie systémique.

L’interrogatoire permet d’estimer la gêne occasionnée sur la mastication et la déglutition, la phonation, s’il existe une dysgueusie, une halitose, une sialomégalie.

On recherche une autre localisation : oculaire, digestive, génitale. L’existence d’hyperesthésies buccales à type de brûlure est notée.

Examen de la cavité buccale :

  • Exobuccal : permet d’objectiver une éventuelle tuméfaction des glandes salivaires, une paralysie faciale.
  • Endobuccal : Aspect des muqueuses rouges, sèches, langue dépapillée, vernissée, colle au miroir ; la salive est épaisse, filante ou inexistante. Signes dentaires : polycaries avec caries situées au collet, augmentation importante de la plaque dentaire et des parodontopathies ; résorption de l’os et parfois chute des dents. Signes muqueux : candidoses fréquentes et ulcérations.

Tests diagnostiques : Ils sont nombreux mais peu spécifiques.

  • Le test au sucre : le plus simple, au fauteuil, en position assise, un morceau de sucre n°4, placé sous la langue, doit fondre en trois minutes ; c’est un bon test de dépistage.
  • La mesure du pH intra buccal : Si sécheresse, le pH acide est inférieur à 6,5 ; il est mesuré sur la langue avec du papier pH.

Autres examens

Examen radiologique :

  • Panoramique et occlusaux permettent la recherche de lithiases.
  • Sialographie qui utilise un produit de contraste et donc permet la mise en évidence les troubles fonctionnels de la glande.
  • Échographie

Examens biologiques qui recherchent une étiologie systémique : NFS, VS, Ig.

Examen ophtalmologique : test de Schirmer pour évaluer la sécheresse oculaire.

Examen anatomopathologique : biopsie des glandes salivaires accessoires : lésions spécifiques dans le syndrome de Gougerot-Sjögren, sarcoïdose, quelquefois amylose ; le prélèvement se fait dans la muqueuse de la lèvre inférieure.

Diagnostic étiologique

Il existe 5 causes principales de sécheresse buccale :

  • Hyposialies iatrogènes de loin les plus fréquentes : médicaments sialoprives, radiothérapie des cancers des VADS
  • Syndrome de Gougerot-Sjögren : diagnostic multidisciplinaire.
  • Sénescence : diagnostic retenu par élimination

Sécheresse buccale psychogène

Les médicaments sialoprives : Ils sont responsables à 80% des déficits salivaires ; certains médicaments ont un effet inhibiteur sur les centres de salivation : les psychotropes, les anti-arythmiques, les anti-hypertenseurs, les anti-spasmodiques, les antihistaminiques, les anti-parkinsoniens, les anti-émétiques, les myorelaxants, les antalgiques à action centrale, les anorexigènes.

De façon générale, tous les sympathomimétiques, les atropiniques, les antihistaminiques.

La radiothérapie cervico-faciale : Les irradiations des cancers VADS, délivrent 65 Grays au niveau de la cavité buccale ; l’hyposialie survient avec l’apparition d’une radiomucite après une semaine de traitement ; elle s’aggrave jusqu’à la xérostomie complète qui peut être définitive.

Le diagnostic est évident : les complications dentaires peuvent être importantes avec augmentation des caries et le besoin d’une prophylaxie fuorée dès le début de la radiothérapie qui doit être poursuivie ensuite.

Il est nécessaire de remettre la cavité buccale en état avant de débuter la radiothérapie.

Le syndrome de Gougerot-Sjögren associe de plusieurs critères : bouche sèche, yeux secs, atteinte des glandes salivaires accessoires ; cliniquement dans 1/3 des cas une parotidomégalie est observée.

Le syndrome peut être primitif (idiopathique) ou secondaire avec connectivites (polyarthrite rhumatoïde le plus souvent ou vascularite cutanée plus ou moins sévère, pneumopathie interstitielle lymphoïde, multinévrites).

Le bilan biologique comporte NFS, VS, électrophorèse des protéines, cryoglobulinémie, Ag, anticorps HVC avec recherche multiples d’anticorps.

La plupart des sialoses s’accompagnent de sécheresse buccale ; la sarcoïdose peut être diagnostiquée sur une biopsie de GSA. L’amylose peut aussi donner une sécheresse buccale.

La sénescence est un diagnostic d’élimination : déficit fréquent chez la femme vers la ménopause ; recherche aussi d’une respiration buccale et d’un déficit de la ration hydrique.

La sécheresse buccale psychogène : examen clinique normal alors que le patient se plaint de sensation de salive épaisse, collante ; les muqueuses semblent brûler et picoter. Le patient a l’impression d’avoir la langue et les lèvres gonflées. Ces douleurs sont décrites intermittentes au début puis quotidiennes ; elles sont maximales le soir et disparaissent la nuit, elles sont maximales le soir et disparaissent la nuit, elles sont calmées pendant les repas. 60% concernent des patients en état de pré dépression ou l’expression d’une anxiété d’un état de stress chez un patient normal. 30% des cas sont l’expression de la décompensation d’un état psychopathologie organisé de longue date ; enfin 10% sont l’expression d’une psychose maniaco-dépressive.

Traitements

Peu efficaces en général, le plus facile est de traiter la cause, par exemple en diminuant des médicaments sialoprives.

En prévention des manifestations buccales : motivation à l’hygiène bucco-dentaire, prescription de gouttières fluorées pour éviter les caries et utilisation de dentifrices fluorées ; désinfection des prothèses, traitement parodontal et utilisation de bains de bouche bicarbonatés pour éviter les candidoses.

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